NIN – AUASS / MOI L’ENFANT
La poésie des enfants innus en images et en mots

Jardin d’art de la Grande Bibliothèque (extérieur / en tout temps)
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Parvis du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC)
(extérieur / en tout temps)
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Maison Théâtre
(intérieur / 14 h à 19 h)

Pendant quatre ans, les écrivaines Joséphine Bacon et Laure Morali ont sillonné les dix communautés innues du Québec. Elles ont rencontré plus d’un millier d’enfants et de jeunes qu’elles ont accompagnés dans l’écriture de poèmes. Des textes qui disent avec force les rêves, les pensées, les tristesses, mais surtout la fierté de cette jeunesse innue porteuse d’espoir pour l’avenir. De cette grande aventure est née Nin Auass / Moi l’enfant, une anthologie poétique bilingue, en innu-aimun et en français, illustrée par Lydia Mestokosho-Paradis.
Le Festival international de la littérature (FIL) et ses partenaires ont choisi de concevoir, à partir des textes et des illustrations de ce magnifique livre ainsi que d’enregistrements audio, trois expositions qui se déploient à différents endroits un peu à la façon d’un parcours poétique. On pourra ainsi découvrir l’imaginaire des enfants innus qui, le temps du Festival, occuperont une partie du territoire de Montréal-Tio’tia :ke en nous entraînant du Jardin d’art de la Grande Bibliothèque jusqu’au parvis du Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) en passant par la Maison Théâtre.
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D’après Nin Auass / Moi l’enfant (Mémoire d’encrier, en collaboration avec l’Institut Tshakapesh, 2021)
Illustratrice et directrice artistique Lydia Mestokosho-Paradis
Chargées de projet et designers (exposition) Sacha Buliard et Émilie Proulx
Captation sonore Luc Charest
Conception sonore François Thibault
Lectrices et lecteurs (enregistrements audio) Enfants innus de la communauté d’Ekuanitshit
Voix d’enfants Manikanet Mestokosho, Samuel Mestokosho, Tammy Mestokosh, Émile Lefebvre, Mérédith Lefebvre
Voix en Innu Yvette Mollen
La fabrication de l’exposition est une réalisation de SCÈNE ÉTHIQUE
Production du FIL 2021 en partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), la Maison Théâtre et le Partenariat du Quartier des spectacles et en collaboration avec Mémoire d’encrier, l’Institut Tshakapesh et Terres en vue

© Lydia Mestokosho-Paradis
En innu-aimun, le mot« poésie » se dit Kashekau-aimun, ce qui signifie « parole de fierté », de cette fierté que peut prouver un jeune chasseur empli de joie, lorsqu’il a effectué avec succès sa première chasse. Un sentiment de fierté et de joie naîtra de cette grande aventure littéraire.
Joséphine Bacon
Les enfants sont poètes. Nous avons réveillé la poésie qu’ils avaient déjà en eux et ils nous ont inondées de leur sagesse. Ce livre représente une remontée à la source.
Laure Morali
Avec mon cœur d’enfant, j’ai essayé de voir les images que les jeunes ont voulu exprimer. C’est épuré, c’est abstrait. Je n’impose pas ma vision. Les enfants pourront reconnaître leur propre message dans mes dessins.
Lydia Mestokosho-Paradis
