JANE BIRKIN
« JOURNAUX INTIMES »
Dimanche 1er mars 2020 – 16h
Sièges réservés
65 $ / 55 $ / 40 $ – taxes et frais inclus
Formule VIP : un moment privilégié avec Jane Birkin !
Disponible à 200 $
meilleure place + cadeau surprise + reçu d’impôt de 120 $
Achat en personne et par téléphone au Théâtre Outremont
Achat en ligne sur billetterie.theatreoutremont.ca
Le Festival international de la littérature (FIL) est heureux d’accueillir à nouveau Jane Birkin pour une représentation exceptionnelle de sa lecture-spectacle « Journaux intimes ». Après l’immense succès qu’a connu Gainsbourg poète majeur lors de son édition 2015, le FIL vous propose un autre moment– un événement! – unique en compagnie d’une femme et artiste d’exception. À ne manquer sous aucun prétexte, le dimanche 1er mars à 16 h au Théâtre Outremont.
On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans. D’abord avec sa carrière musicale, au long de 13 albums, faite de fidélité et de renouvellement constant avec, sans et après Serge Gainsbourg. Puis par une filmographie exceptionnelle, sans oublier ses propres longs métrages, ses incursions au théâtre et ses engagements entiers dans des causes humanitaires. Voilà qu’avec ses « Journaux intimes », Jane Birkin se dévoile davantage, sans tricher, avec audace et sincérité, racontant et commentant sa vie depuis son adolescence en Angleterre jusqu’à la mort de sa fille Kate en décembre 2013, en passant par les années Gainsbourg à Paris, la vie avec Doillon la naissance de Lou ou les débuts de Charlotte au cinéma.
Lors de cette lecture-spectacle, on l’entendra lire et commenter des passages de Munkey Diaries (1957-1982), son journal qu’elle a commencé à écrire à 11 ans en s’adressant Munkey, son singe en peluche, un compagnon qui l’a accompagné toute sa vie jusqu’à ce qu’elle le dépose dans le cercueil de Serge pour le protéger dans l’après-vie. Et puis, on découvrira avec sa lecture d’extraits de Post-Scriptum (1982-2013), le quotidien d’une mère dévorée d’amour pour ses trois filles qui s’émancipent et entrent dans l’âge adulte, d’une amoureuse tiraillée entre passion, jalousie et nostalgie, d’une artiste engagée qui s’épanouit et enchante le monde entier.
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De et avec Jane Birkin
Production Les Visiteurs du Soir
Présentation Festival international de la littérature (FIL) en codiffusion avec le Théâtre Outremont
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EXTRAITS
« En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu’on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd’hui. Le manque de confiance, la jalousie, mon envie de plaire. Je comprends mieux pourquoi mes amours n’ont pas résisté…(…) Les journaux sont forcément injustes, on montre ses cartes, on se plaint, il y a des versions de tout, mais là, il n’y a que la mienne… J’ai pris comme principe de ne rien arranger, et croyez-moi, j’aurais préféré avoir des réactions plus matures ou sages que celles que j’ai eues… »
« Je sais maintenant ce qui est magique chez Serge, ses défauts. Il est si égoïste, une petite chose jalouse, avec un caractère dominateur, mais il est drôle; profondément gentil et original jusque dans les bêtises les plus stupides qu’il fait. Il n’y a personne comme lui. Son visage de petit garçon vilain, son ivrognerie incontrôlable, son charme fou. Le plus humain, le plus perspicace, le plus ouvert, le plus sentimental (…) J’aimerais pouvoir être à nouveau avec lui, une seule journée, au meilleur moment de notre histoire, quand j’étais certaine qu’il serait à moi pour toujours. Comment c’était? »
« Ma petite Kate, si un jour ta fille a 12 ans, lis cela, toi qui m’as donné tant de plaisir, tant de joies, pourvu que ta fille soit aussi douce que toi, tu l’as été pour moi, et n’oublie pas, même à 60 ans, même à 100, tu es mon bébé et je te prendrai dans mes bras quand tu auras besoin de moi. Et même si je ne suis pas vivante, et si toi, à 100 ans, tu as besoin de moi, pense à cette nuit et mes bras seront autour de toi pour toujours, je te bercerai, je t’embrasserai si tu as mal, tu me fais pleurer de te voir malheureuse, quand tu dormais, tes cheveux étaient mouillés par mes larmes, je ne peux pas te voir triste, ma petite Kate, ne sois pas triste, la vie va être si gaie avec toi, mon Dieu comme je t’aime. »

© Delphine Ghosarossian
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CRITIQUES
« Un témoignage passionnant sur sa carrière et les rencontres qui ont transformé son destin de jeune fille de bonne famille, en sex-symbol à scandale » – France Inter
« Une trajectoire dans laquelle beaucoup de femmes pourront se reconnaître: le poids des convenances familiales, un mariage trop jeune, un époux étouffant, l’émancipation salutaire, etc. Jane se souvient des jours heureux. Et elle rit plus qu’elle ne pleure. » – L’Express
« Ce mélange de candeur et d’audace, de timidité et d’impudeur, d’égotisme et d’altruisme, est détonnant. » – L’Obs
« Elle se dévoile sans tricher, avoue son goût pour les larmes, sa jalousie, son manque d’assurance, et n’en est que plus touchante. » – Livres Hebdo
