BALDWIN, STYRON ET MOI • COMPLET
Mélikah Abdelmoumen + Jonathan C. Vartabédian

© Benoît Erwann Boucherot (Studio BRW)
Sièges réservés
28 $ (tarif unique) – taxes et frais de service inclus
Achat en personne et par téléphone au Théâtre de Quat’Sous.
Achat en ligne sur www.quatsous.com

Mélikah Abdelmoumen explore l’amitié profonde qui lia William Styron et James Baldwin. Le premier, un Blanc descendant de propriétaires d’esclaves, surtout connu pour son roman Le choix de Sophie. Le second, un Noir descendant d’esclaves, célèbre pour ses prises de parole et œuvres antiracistes. C’est lors d’une soirée de 1961, alors qu’il logeait dans la maison d’invités de Styron au Connecticut, que Baldwin aurait convaincu ce dernier d’écrire au « je » le récit de la révolte d’esclaves menée par Nat Turner en 1831 dans le Sud des États-Unis. Un défi que Styron releva en publiant Les Confessions de Nat Turner, prix Pulitzer 1968. Les Confessions lui valut aussi d’être accusé d’appropriation culturelle, notamment dans un ouvrage écrit par dix écrivains afro-américains. Soixante ans plus tard, on en trouve des échos dans notre propre actualité.
L’autrice québécoise Mélikah Abdelmoumen, d’origine saguenéenne par sa mère et tunisienne par son père, part à la rencontre de ces deux célèbres auteurs américains du XXe siècle. Sans le savoir, ils auront jeté les bases de tout le débat entourant les brûlantes questions de l’appropriation culturelle et de la liberté de l’écrivain.
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Texte Mélikah Abdelmoumen
Idée originale et soutien à la création Marie-Hélène Panisset
Mise en lecture Jonathan C. Vartabédian
Interprètes Émile Proulx-Cloutier, Lyndz Dantiste et Elkhana Talbi
Musicien Charles Papasoff
Idéation et conception Le collectif B&S
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Coproduction FIL 2021 et Théâtre de Quat’Sous
La création de cette œuvre a été rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts de Montréal.
James Baldwin a dit des tas de choses fabuleuses sur la lecture et la littérature, mais celle qui m’a le plus marquée est son affirmation selon laquelle on peut passer des années à croire qu’on vit une peine sans précédent dans l’histoire de l’humanité, à se rouler dans cette douleur, à croire qu’on va en mourir… jusqu’au jour où l’on ouvre un livre et où, soudain, on cesse d’être seul.
– Mélikah Abdelmoumen

Mélikah Abdelmoumen © jennifer-alleyn

Jonathan C. Vartabédian
