En_salleBALDWIN, STYRON ET MOI • COMPLET

Mélikah Abdelmoumen + Jonathan C. Vartabédian

Baldwin-Styron-et-moi-2-©-Benoît-Erwann-Boucherot-(Studio-BRW)
© Benoît Erwann Boucherot (Studio BRW)
Creation2021Lundi 27 septembre – 20 h • COMPLET
Mardi 28 septembre – 20 h • COMPLET
Jeudi 30 septembre – 20 h • COMPLET

Sièges réservés

28 $ (tarif unique) – taxes et frais de service inclus

Achat en personne et par téléphone au Théâtre de Quat’Sous.

Achat en ligne sur www.quatsous.com

4sous

Mélikah Abdelmoumen explore l’amitié profonde qui lia William Styron et James Baldwin. Le premier, un Blanc descendant de propriétaires d’esclaves, surtout connu pour son roman Le choix de Sophie. Le second, un Noir descendant d’esclaves, célèbre pour ses prises de parole et œuvres antiracistes. C’est lors d’une soirée de 1961, alors qu’il logeait dans la maison d’invités de Styron au Connecticut, que Baldwin aurait convaincu ce dernier d’écrire au « je » le récit de la révolte d’esclaves menée par Nat Turner en 1831 dans le Sud des États-Unis. Un défi que Styron releva en publiant Les Confessions de Nat Turner, prix Pulitzer 1968. Les Confessions lui valut aussi d’être accusé d’appropriation culturelle, notamment dans un ouvrage écrit par dix écrivains afro-américains. Soixante ans plus tard, on en trouve des échos dans notre propre actualité.

L’autrice québécoise Mélikah Abdelmoumen, d’origine saguenéenne par sa mère et tunisienne par son père, part à la rencontre de ces deux célèbres auteurs américains du XXe siècle. Sans le savoir, ils auront jeté les bases de tout le débat entourant les brûlantes questions de l’appropriation culturelle et de la liberté de l’écrivain.

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Texte Mélikah Abdelmoumen

Idée originale et soutien à la création Marie-Hélène Panisset

Mise en lecture Jonathan C. Vartabédian

Interprètes Émile Proulx-Cloutier, Lyndz Dantiste et Elkhana Talbi

Musicien Charles Papasoff

Idéation et conception Le collectif B&S

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Coproduction FIL 2021 et Théâtre de Quat’Sous

La création de cette œuvre a été rendue possible grâce à l’appui financier du Conseil des arts de Montréal.

James Baldwin a dit des tas de choses fabuleuses sur la lecture et la littérature, mais celle qui m’a le plus marquée est son affirmation selon laquelle on peut passer des années à croire qu’on vit une peine sans précédent dans l’histoire de l’humanité, à se rouler dans cette douleur, à croire qu’on va en mourir… jusqu’au jour où l’on ouvre un livre et où, soudain, on cesse d’être seul.  

– Mélikah Abdelmoumen

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Mélikah Abdelmoumen © jennifer-alleyn
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Jonathan C. Vartabédian
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