GAINSBOURG, POÈTE MAJEUR
Lecture à trois voix par Jane Birkin, Michel Piccoli et Hervé Pierre
Jeudi 24 septembre à 20 h
Théâtre Maisonneuve
55 $ / 40 $ / 30 $ – taxes et frais inclus
Formule VIP disponible à 150 $
(meilleures places, reçu d’impôt québécois pour 100 $)
Achat en personne à la Place des Arts et à La Vitrine
Achat par téléphone à la Place des Arts et en ligne sur placedesarts.com
Ça ressemble à quoi, du Gainsbourg, quand on oublie la musique? L’entreprise pourrait sembler incongrue tant, chez Serge, paroles et musiques semblent ne tisser qu’une seule trame. Et pourtant non. Même dépouillée de sa valse lente, La Javanaise fait encore tourner les têtes tandis que, même sans son cliquetis un peu macabre, Le poinçonneur des lilas nous fait toujours des p’tits trous dans le cœur. Et que dire de La Ballade de Johnny-Jane, La Chanson de Prévert, 69 année érotique et tant d’autres chansons, toutes époques et tous styles confondus?
C’est Jane Birkin qui a eu l’idée de ce spectacle conçu avec la complicité de son ami Philippe Lerichomme, celui-là même qui, en tant que directeur artistique, a soutenu toutes les audaces de l’homme à la tête de chou qui lui avait d’ailleurs dédié la chanson L’homme de l’ombre.
Pour rendre hommage à Gainsbourg le poète, Birkin a choisi de s’entourer sur scène de ses amis. Tout d’abord Michel Piccoli qui, à 89 ans et bien décidé à ne plus faire que ce qui lui plait, ne pouvait manquer pareille fête. Et Hervé Pierre, Comédien Français – avec les majuscules qui s’imposent – qui ne s’effraie pas de passer de Molière à Gainsbourg, ou de Shakespeare à Gainsbarre. Et puis, enfin, son fidèle musicien Fred Maggi, qui ponctuera de quelques notes de piano leurs lectures.
«Une soirée unique, pour une leçon de bonhomie et de complicité, que Gainsbourg, le personnage, ne vient pas troubler. Le mythe est relégué au second plan, laissant la place aux mots biaisés, aux doubles sens, traçant un univers exotique, érotique, ironique et rock.»
– Le Monde
«Un spectacle tout en pudeur pour le (faussement) moins pudique des artistes français. Un geste tendre pour rappeler Gainsbourg à sa place, juste là, dans la case des poètes majeurs du siècle passé.»
– Mémoires d’une jeune fille dérangée